En 1986, j'avais rendu visite à une amie habitant Oloron-Sainte-Marie, non loin de Pau. Curieux de nature, j'avais vu sur l'atlas des chemins de fer qu'il existait une ligne ferroviaire qui reliait Pau à Jaca, en Espagne, en passant par une gare nommée Canfranc. Mais Laurence, mon amie, m'informa que la ligne ferroviaire était à l'arrêt depuis plus de dix ans, en raison d'un déraillement ayant causé un écroulement d'un pont. Je décidai alors de me rendre le long de cette ligne par la route. Et lorsque je découvris cette immense gare quasi-fantôme en plein milieu des Pyrénées, la deuxième gare d'Europe en terme de superficie après celle de Leipzig, je suis tombé sous le charme. Tout naturellement, j'ai voulu en faire le sujet et le décor d'un roman.
Dans cet ouvrage, j'ai aussi voulu tester mon lectorat, afin de vérifier s'il était prêt à lire d'autres textes relatifs aux sciences occultes et au paranormal. Le succès fut au rendez-vous, ce qui m'encouragea à poursuivre sur cette voie et, surtout, à sortir mon huitième livre "Dernier parking avant la fin".
Lien pour l'acheter: Le dernier train de Canfranc - Willem Meijst - Edilivre
Canfranc, village pyrénéen espagnol abritant une immense gare internationale, abandonnée depuis un demi-siècle. Et pourtant… c’est de là que partira un train, emmenant Richard, gendarme de profession, vers un voyage qui lui permettra d’obtenir les indices nécessaires à la résolution de deux enquêtes ; mais aussi et surtout de découvrir son passé, dont il n’a aucun souvenir. Il échappera plusieurs fois à la mort, grâce à des aides providentielles placées sur son chemin. Imaginaire et réalité se mélangeront et s’associeront. Croire au paranormal, ou du moins faire confiance au surnaturel seront les maîtres mots de ce roman captivant, teinté de séparatisme basque. La clef ne sera pas forcément là où la logique le voudrait. Les thèses cartésiennes de la rationalité ne feront pas long feu et voleront en éclats. Après tout, la vérité est, sans doute, ailleurs…